Découverte

Parce que je devais chercher (trouver serait plus exact) les paroles de cet air d'opéra que nous avons sifflé avant d'attaquer l'apéritif !

Certain rat, dans une cuisine,
Avait pris place, et le frater
S’y traita si bien que sa mine
Eût fait envie au gros Luther.
Mais, un beau jour, le pauvre diable,
Empoisonné, sauta dehors,
Aussi triste aussi misérable
Que s’il eût eu l’amour au corps.

Il courait devant et derrière,
Il grattait, reniflait, mordait,
Parcourait la maison entière ;
La rage à ses maux ajoutait,
Au point qu’à l’aspect du délire
Qui consumait ses vains efforts,
Les mauvais plaisants pouvaient dire :
Ce rat a bien l’amour au corps.

Dans le fourneau le pauvre sire
Crut enfin se cacher très bien ;
Mais il se trompait et le pire,
C’est qu’il y creva comme un chien.
La servante, méchante fille,
De son malheur rit bien alors:
Ah ! disait-elle, comme il grille,
Il a vraiment l’amour au corps.

Ecot des joyeux compagnons : Histoire d'un rat
tiré de Faust
de Hector BERLIOZ

Et en musique voilà ce que ça donne : LIEN ! (les paroles ne sont pas tout à fait les mêmes, dsl)

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